IV - SEXUALITÉ DÉLABRÉE DES FEMMES ET DES HOMMES

PRÉJUGÉS, CULPABILITÉ, INCESTE, PÉDOPHILIE, VIOLENCES SEXUELLES

LE MONDE ANIMAL
« Les animaux ne réalisent pas l’inceste en milieu naturel » (1)(2)(3) On a remarqué une hostilité à l’inceste chez les vertébrés (poissons, souries) où les femelles préfèrent s’accoupler avec des mâles étrangers à la famille adoptive même si ces mâles ne sont pas dominants (4). À l’intérieur d’une meute de loup, seul le couple dominant s’accouple car les autres membres de la meute sont leurs enfants. (5). Il en est de même chez les chimpanzés, les petits singes, les oiseaux (6)(7)

On le constate également chez des invertébrés comme les abeilles-reines qui ne s’accouplent pas avec les mâles-frères de la ruche (8)(9) Il en est de même chez les fourmis (10)(11). L’accouplement des abeilles et des fourmis se réalisent hors du nid, dans un vol nuptial.

Ce phénomène existe même chez les plantes : lorsqu’une fleur a le 2 sexe, elle ne se polinise pas elle-même car les 2 sexes n’arrivent pas à maturité en même temps.

Cette entrave à l’inceste chez les animaux est causée par l’attachement familial même avec des individus adoptés, (12) et secondairement par la proximité génétique (13) Ceci est vrai dans un milieu naturel car «dans l’espace réduit d’une colonie captive…apparaît des copulations entre apparentées» (14).

Chez les animaux, même s’il y a compétition entre les mâles et entre les femelles, c’est toujours les femelles qui décident de l’accouplement en se plaçant en position d’accueil et en émettant des phéromones attractives. Les animaux ne copulent qu’entre individus matures consentants. Il n’y a donc pas de pédophilie et de violence sexuelle.

LES HUMAINS
Les enfants non-apparentés ayant développé un fort attachement dans leur petite enfance, engagent très difficilement des relations amoureuses et sexuelles à l’âge adulte (15). Cela nous amène à conclure que chez les humains, comme chez les animaux il y a 2 verrous principaux contre l’inceste : L’attachement familial et la liberté sauvage. (16) La proximité génétique a aussi un impact, quoique moindre, mais ce caractère étant indélébile nous n’en traiterons pas. La liberté sauvage, soit la vie harmonieuse en meute, se nomme chez les humains, socialisation et liberté sexuelle. Nous synthétisons en disant que chez les humains, pour éviter le délabrement sexuel, il faut développer 3 verrous: L’attachement familial, la socialisation dans la petite enfance et la socialisation sexuelle.

La socialisation et l’attachement familial feront l’objet de textes plus élaborés subséquemment. Le présent texte portera donc sur la liberté sexuelle.

Nous ferons d’abord une analyse comparative des pulsions sexuelles des hommes et des femmes, afin de démolir le préjugé nous amenant à penser faussement que les hommes ont des pulsions sexuelles plus intenses que les femmes. (17) Ensuite, nous exposerons comment contraintes religieuses et culturelles font entrave encore aujourd’hui à la liberté sexuelle. Suivront les problématiques vécues par les hommes et les femmes les prédisposant à des conduites sexuelles délabrées.


LES PULSIONS SEXUELLES : HOMMES VS FEMMES

LES HORMONES : PARTIE NULLE

La sexualité et l’attirance physique sont influencées par plusieurs hormones, dont l’œstrogènes et l’androgènes qui sont produites tant par les hommes que par les femmes, mais de façons inégales. Toutefois il n’y aurait pas de corrélation entre le taux de testostérone et l’intensité de l’activité sexuelle. De plus, rien ne permet de conclure que les hommes subissent une pulsion sexuelle plus intense que les femmes en raison des hormones (* S- pages 71 à 75)

Jocelyne Robert affirme: «Quant au rapport entre testostérone et agressivité, il serait encore plus alambiqué. Affirmer que l’agressivité masculine est biologiquement enracinée en l’homme et qu’elle fait partie de son essence esquive la recherche de vérités sur les violences masculines» (18)

MORPHOLOGIE : LA FEMME EST HYPERSEXUELLE
«Le clitoris est bourré de capteurs sensitifs, deux fois plus que ne l’est le pénis lequel est pourtant tellement plus volumineux» (19). Le clitoris est le seul des organes génitaux féminin ou masculin dont l’unique fonction est de procurer du plaisir. C’est la stimulation du clitoris qui donne le plus de jouissance aux femmes et leur fait atteindre le plus souvent l’orgasme. (20) (S-page38) La jouissance féminine est strictement clitoridienne. (21)En se caressant le clitoris elle-même, presque 100% des femmes atteignent l’orgasme en quelques minutes, mais seulement 45% si c’est l’homme qui le caresse. (22)

Le point G est la 2e zone qui permet d’atteindre l’orgasme et ce point n’est généralement situé qu’à environ 6 cm à l’intérieur du vagin (23). Il ne nécessite pas un long pénis pour le stimuler; ce serait même plus efficace avec un doigt. La nature n’aurait pas doté l’homme d’un organe qui stimulerait spécialement la région du clitoris ainsi que du point G (24).

Pour la majorité des femmes la pénétration vaginale n’a pas l’importance qu’on lui accorde : La pénétration peut être un supplément agréable, certaines femme la tolère, mais plusieurs la trouve même douloureuse. (S-pages 40). Seulement 25% des femmes atteignent l’orgasme lors d’une pénétration.

Pour beaucoup de femmes, la stimulation des seins et des mamelons est une importante source de plaisir et d’excitation. (S-page 52). Certaines mère ont un orgasme en donnant la tété à leur bébé. (25)

«Le bébé fille mouille dès sa naissance et, à deux ou trois ans, elle connaît des formes de plaisir proche de l’orgasme. » (26)

En vieillissant, « la femme est revigorée et l’on voit souvent son appétit sexuel s’ouvrir après la ménopause, tandis que son compagnon d’âge identique s’essouffle entre un travail qui le fuit et une érection défaillante.»(27). En fait après 40 ans, 40% des hommes ont des problèmes d’érection

FANTASMATIQUE : LES FEMMES, INCROYABLES!
Presque toutes les femmes ont une vie fantasmatique riche et variée leur permettant d’atteindre l’orgasme par la seule excitation de l’imaginaire érotique et ce même avec lésion de la moelle épinière. Ce phénomène est extrêmement rare pour l’homme alors que sa moelle épinière est intacte. (S-page 40)(28)

LES PHASES : LA FEMMES, UNE BOMBE!
Master et Johnson ont identifié 4 phases dans le mode de réponse sexuelle : L’excitation, le plateau, l’orgasme et la résolution. Ce processus présente les particularités suivantes :
-Les hommes n’ont jamais un 2e orgasme sans passer par une période réfractaire,
-Les femmes n’ont pas cette période réfractaire, leur plateau peut se prolonger et elles peuvent avoir plusieurs orgasmes (S-pages 87 et suivantes) Elle est apte à atteindre un nouveau pic orgasmique à n’importe quel moment de la phase de résolution (S-page 91)

EN SOMME
C’est bien à tort qu’on prétend que la femme est moins sexuelle que l’homme. (S-page 38) Pour les femmes, a) L’excitation et même l’orgasme peut être provoqués par simple fantasme, même avec la moelle épinière sectionnée, b) Leur plateau peut se prolonger avant (S-page 90) et après l’orgasme, sans période réfractaire, c) Elles peuvent atteindre plusieurs orgasmes, plus que les hommes,(S-page100) L’orgasme féminin est principalement déclenché par la stimulation clitoridienne directe ou indirecte (S-page 92), e) L’orgasme féminin est légèrement plus long que l’orgasme masculin (S-page 99) Et pour elles, ça va de la naissance à la mort ou presque.

Sur tous les aspects la femme est plus sexuelle que l’homme, mais la pénétration ce n’est pas son fort. Il ne faut pas se surprendre que, même si les différentes cultures évoluent vers l’amour romantique, cet état «ne dure en moyenne que 3 à 5 ans évoluant, au mieux, vers l’attachement» (29) parsemé d’aventures.

LES RÉPRESSIONS SEXUELLES HISTORIQUES
Même avant l’existence des grandes religions, des sociétés humaines païennes ont réprimé le plaisir sexuel tout en ménageant la procréation. La liberté sauvage de l’humain a été altérée par la création de mythes, de philosophies, de religions et pour des intérêts politiques, économiques… (30) « …on n’a jamais cherché à organiser l’harmonie sexuelle. Sous divers termes, elle a toujours été soit divinisée soit diabolisée» (31)

Au 3e siècle, la chrétienté adopte la morale païenne d’une conjugalité basée sur le stoïcisme où la finalité du couple est la procréation et exclue la passion amoureuse considérée comme un débordement des règles de la nature. La famille devint la cellule de base de la société. Conformément à l’éthique naturaliste du temps, la chasteté est valorisée, tandis que l’avortement et l’homosexualité sont réprimés. (32) Cette morale se répandit dans tout l’occident au 4e siècle sous Constantin, empereur païen baptisé sur son lit de mort. Cet empereur génial comprit que son royaume vacillant pouvait être raffermi par la religion chrétienne qui avait une hiérarchie, prônait une morale de cohésion sociale et avait des fidèles soumis. C’était une «puissante machine de conquête et d’encadrement». Quoique païen, il a agi comme président de la chrétienté en intervenant pour imposer l’unité à la chrétienté, l’harmoniser avec la culture païenne, convoquer le concile de Nicée, construire de nombreuses églises, etc. Constantin se fit construire une nouvelle capitale dans un lieu plus sécuritaire qu’il nomma Constantinople, et donna des propriétés romaines au pape. (33)(34). Une grande méfiance a toujours existé envers le plaisir même dans le mariage malgré sa reconnaissance comme sacrement en 1184. Encore aujourd’hui, la préférence est toujours accordée au célibat religieux. (35)

L’Église a suscité l’antagonisme entre les hommes et les femmes en propageant l’image de la Madone inaccessible et bienveillante en opposition à Ève la tentatrice. La sorcellerie étant associée à la luxure, eut pour conséquence la condamnation de 50 000 sorcières pendant près de 2 siècles (XVI-XVII). Malgré l’ouverture des sexologues et l’évolution des mœurs depuis le 18e siècle, il subsiste toujours une dévalorisation de la manifestation publique de désirs sexuel de la femme, alors que pour l’homme la manifestation de pulsion sexuelle est valorisée (S- page 10)

« C’est la répression exercé par le monde bourgeois et les religions judéo-chrétiennes qui fut responsable du refoulement et des nombreuses névroses … Une éducation sexuelle et intellectuelle établie sur les concepts psychanalytiques… n’est pas «loyale» car elle présente ces concepts comme des certitudes scientifiques (ce qui) a conduit à des erreurs massives au même titre que les interdits religieux…» (36) L’Église et la psychanalyse ont historiquement qualifié de pervers le fait que la plupart des femmes parviennent à l’orgasme plus facilement en étant active assise en face à face sur leur partenaire. (37) De plus, Freud a propagé une théorie fausse dévalorisant la sexualité clitoridienne des femmes (S- page 90), appliquant même l’excision déjà prôné par certaines cultures, afin d’empêcher la jouissance sans pénétration. (38)

Ces préceptes mythiques n’ont pas cessé de s’appliquer car aujourd’hui en France il y a 50 000 femmes qui ont été excisées et/ou infibulées quand elles avaient entre 4 et 12 ans, et ceci par leur mère ou d’autres femmes pour des raisons religieuses (39). Qu’en est-il au Québec? Le voilement des femmes, supposément par respect pour Dieu, est une également une répression que les femmes s’appliquent elles-mêmes sans que cette règle de respect de Dieu ne s’applique aux hommes.

Quant aux hommes, 40% de la population masculine mondiale est circoncis. La motivation profonde est d’éviter de toucher le pénis pour le laver, ce qui pourrait inciter à la masturbation (40) alors que le pénis devrait servir à la reproduction. On pensait probablement que la circoncision rendrait la pénétration plus agréable que la masturbation. C’est ce qu’on peut comprendre de la circoncision juive. Cette circoncision a été initiée par Abraham qui connaissait cette tradition Égyptienne. Abraham était traumatisé par sa difficulté d’avoir des descendants. Ce fut donc avec grand empressement qu’il adhéra à l’alliance proposé par Dieu de faire circoncire toute sa tribu avec la promesse d’une descendance innombrable. (Genèse ch. 17)(41)

AUJOURD’HUI : CULPABILITÉ SEXUELLE GÉNÉRALISÉE

Jocelyne Robert décrit les multiples bons effets de l’activité sexuelle. Celle-ci augmente le rythme cardiaque et la circulation sanguine comme chez les sportifs, augmente des hormones : la dopamine, l’endorphine et l’ocytocine qui est l’hormone de l’empathie et de l’attachement. De plus, elle favorise la beauté, l’apparence plus jeune et la longévité. (42).

Mais notre vision de la sexualité est plutôt négative et empreinte de culpabilité ce que Philippe Laporte décrit bien comme suit :

« La représentation d’une scène d’amour reste considérée comme immorale si la sexualité y apparaît réaliste, belle, décomplexée et heureuse. Si par contre la représentation est irréelle, violente ou sale, elle n’enfreint pas notre morale.»

« Pourquoi éprouvons-nous ce besoin inconscient d’associer au sordide toute représentation sexuelle? L’obligation de se vêtir rend la honte corporelle obligatoire, mais alors pourquoi l’être humain éprouve-t-il ce besoin de réprimer la nudité publique plus souvent que le port d’armes, et plus sévèrement qu’un meurtre commis par inattention sur la route, sinon parce qu’il porte en lui un fond universel de culpabilité sexuelle?»

«Pourquoi la jeunesse éprouve-t-elle le besoin d’effectuer sa socialisation sexuelle dans les boîtes de nuit, sous l’effet de substances toxiques telles que l’alcool, le tabac et d’autres drogues, et d’une sonorisation surpuissante destructrice pour l’organisme humain, sinon pour se désinhiber, perdre ses repères et briser ainsi la barrière d’une puissante culpabilité?»

«Pourquoi les représentations, même laïques, de la crucifixion persistent-t-elles à trouver plus sordide l’exposition d’un sexe que celle d’une abominable et mortelle torture?» (43)


SOCIALISATION SEXUELLE

«Aux États-Unis de nombreux États refusent d’enseigner toute forme d’éducation sexuelle, ce qui donne le plus grand taux de jeunes filles mères au monde; ailleurs, la pudibonderie hypocrite interdit d’aborder le sujet, laissant les jeunes s’«initier» par tous les canaux de diffusion de la pornographie, avec tous les délires que cela implique» (44). Même si au Québec, il s’enseigne une éducation sexuelle, on est encore réservé sur une vraie socialisation sexuelle.

Chez les animaux les accouplements se font au vu et au su de tous, ce qui remplit une fonction excitative et de modélisation. Tant dans le monde animal que dans l’espèce humaine, les comportements sont appris par imitation. « …La sexualité sera difficile, voire impossible, à un jeune chimpanzé isolé des congénères et remis dans son groupe à la puberté. Il tente maladroitement de s’accoupler sans y parvenir car il n’a pas acquis les comportements d’approche, le schéma corporel de l’autre, les codes sociaux en vigueur dans sa société. Il en va de même pour l’espèce humaine avec, chez certains adolescents beaucoup de difficultés dans les débuts de leur sexualité. » (45)

Quant aux chimpanzés, qui atteignent la maturité sans copuler, ils n’apprennent plus le comportement de l’accouplement. On constate la même incapacité chronique, chez des humains qui n’ont pas eu de rencontre sexuelle avant d’atteindre l’âge mur. «L’apprentissage sexuel ne se limite pas aux techniques corporelles du plaisir. Il concerne surtout la détection des signaux indiquant une réceptivité sexuelle chez les partenaires potentiels, la façon d’y répondre, les techniques de séduction et l’art de la vie de couple» La précocité de cet apprentissage en assure le succès. Le désir sexuel qui peut prendre diverses formes se développent dans la petite enfance par imitation parentale. (46)(47)
Dans les sociétés qu’on dit primitives, il règne une liberté sexuelle qui apparaît bénéfique. (48) À Madagascar, les adolescents ont vécu traditionnellement dans une grande liberté sexuelle, où le concept de virginité n’existait pas. Les premières relations arrivaient vers 10-11 ans. Les jeunes hommes préféraient faire leur vie avec une femme qui avait prouvé sa fertilité et ils aimaient ses enfants comme s’ils étaient les siens. Dans ce contexte, aucun problème social n’est signalé sauf celui que la scolarisation des filles était déficiente. Au 20e siècle, les missions catholiques et protestantes ont changé cette culture dans le centre de l’île, mais dans le sud, dans la région de Tuléar, la culture traditionnelle persiste et 42% des femmes commence leur vie féconde vers 15-19 ans. (49)

Le manque de socialisation sexuelle à l’adolescence explique des comportements comme la fugue «initiatique» sexuelle et plus tard le sadomasochisme, l’agression sexuelle, la criminalité (50) et la cyberpédophilie. Il ressort en effet que les cyberpédophiles souffrent d’un déficit de socialisation sexuelle dans leur adolescence. Des jeunes prennent contact avec des cyberpédophiles dans le but de combler leur propre déficit de socialisation sexuelle (51) (52)

Les agresseurs et agresseuses sexuels ont une pauvre socialisation sexuelle (53)


PROBLÉMATIQUES MASCULINES
L’homme est fort physiquement et est capable de beaucoup d’héroïsme, mais sexuellement c’est la femme la plus forte et la mieux armée. Dans le monde animal, c’est la femelle qui prend l’initiative de l’accouplement en se plaçant en position d’accueil et en émettant ses phéromones. Toutefois nos sociétés croient que c’est «l’homme, qui se doit d’être celui qui désire, qui propose, qui fait les premiers pas, qui séduit la femme… qui doit prouver sa virilité, sa force…» (54). Même dans les couples, c’est 70% des hommes qui ont l’initiative des rapports sexuels au risque d’être parfois refusé et d’être en manque à 84%. (55)

Dans le couple, il y a plus d’obligation pour l’homme et la société fait pression pour le maintien de l’unité de reproduction (56). Dans le couple, l’homme ne se sent pas le dominant, «une majorité d’hommes craignent leur partenaire ou, du moins, craignent leur jugement» Ils sont 50% à trouver que leur compagne leur fait souvent des reproches (57).
Sexuellement les hommes ne se sentent très souvent pas équipés convenablement. La culture perpétue l’obsession du gros pénis et un nombre incalculable d’hommes a une détresse du petit pénis et une mésestime de soi. (S-page 64) 27% des hommes ne trouvent pas leur sexe beau (58)
Malgré que ce ne soit pas l’homme qui est le plus armé sexuellement, c’est à lui qu’on attribue la responsabilité de la réussite de l’acte sexuel. 57% des hommes craignent de décevoir sexuellement leur partenaire qui a la capacité d’orgasme multiple (59). Cette crainte est «génératrice de stress, d’angoisse, d’émotions, trois facteurs qui s’opposent à l’épanouissement amoureux». La plupart des hommes sont attentifs aux préliminaires pour leur compagne, même si assez souvent ils s’en passeraient pour eux-mêmes (60)
65% des hommes sont insatisfait à différents degrés de leur vie sexuelle et à 84% ils sont en manque de rapports sexuels. Malgré cela 50% des hommes accepteraient de ne pas faire l’amour pendant un mois, vu qu’ils accordent beaucoup d’importance à la qualité de la relation avec la partenaire et à ses désirs (61)

Ronald Virag résume la situation de l’homme comme suit : «La personnalité sexuelle féminine est devenue dominante en Occident. Débarrassée des contraintes juridiques et économiques, juridiquement protégée, maîtresse de la capacité à concevoir, elle est en matière de sexe le décideur… Bien plus, elle menace les récalcitrants d’achever le parcours seule, tant le mâle serait inutile à l’obtention de l’orgasme et si peu nécessaire à satisfaire son désir de maternité. Elle a multiplié les expériences solitaires : partenaires multiples, expériences homosexuelles, familles monoparentales… Or face à elle, que trouve-t-elle? Un homme empêtré dans les contradictions oscillant entre son pouvoir défaillant et sa légèreté ontologique. De fait, près d’un quart de la population mâle sur cette planète souffre à des degrés divers de difficultés sexuelles. Les uns trouvent leur sexe trop petit, d’autres affirment que c’est son fonctionnement qui est insuffisant, beaucoup se trouvent médiocres…C’est surtout l’inadéquation entre la réalité et le fantasme, accrue par la peur de l’autre, qui est à l’origine du malaise viril. Bien plus, le vieillissement des sexes paraît inégal : la femme est revigorée et l’on voit souvent son appétit sexuel s’ouvrir après la ménopause, tandis que son compagnon d’âge identique s’essouffle entre un travail qui le fuit et une érection qui défaille. Pourtant le désir le taraudera longtemps, même s’il n’ose l’exprimer» (62)

Malgré tout, les hommes subissent l’humiliation des féministes qui ne manquent pas une occasion de manifester que l’homme est agresseur : Un malade mental tue des femmes à Polytechnique, on manifeste… mais pas pour la recherche des causes de la maladie, on y découvrirait peut-être une femme (mère seule?). Un homme est accusé d’agression sexuelle (DFK), on manifeste immédiatement contre ce « défaut des hommes » même si plus tard l’accusation est abandonnée faute de preuve. Un père tue ses enfants, (le brillant Dr Guy Turcotte) on s’exclame dans tous les médias, mais on ne se questionne pas sur la cause de sa déficience émotionnelle plus qu’apparente, on y découvrirait peut-être une femme (mère seule?)

PROBLÉMATIQUE DES FEMMES HYPERSEXUALISÉE
Les femmes hypersexualisées subissent l’influence de la répression historique et contemporaine. Ce qui les amène à une sexualité clandestine :

-Ces bombes fantasmatiques sont réticentes à admettre qu’elles sont excitées par un érotisme visuel (S- page 80-99).

-La masturbation féminine existe mais il est taboue d’en parler (63)

-Les femmes mariées sont aussi infidèles que les hommes et peut-être plus. Le célèbre rapport Hite indique qu’aux États-Unis, 70% des femmes ayant plus de cinq ans de mariage déclarent avoir été infidèles au moins une fois, et 72% des hommes. (64). Toutefois, même dans ce genre de question, les femmes ont tendance à ne pas tout déclarer (65). Plusieurs centaines de milliers d’analyse d’ADN aux USA, Grande-Bretagne et en Australie ont concluent que entre 20% et 30% des pères ont été éliminés comme père biologique (66)(67). Ce taux est énorme en supposant qu’en cas d’adultère la conception n’est pas recherchée. Malgré tout, le mariage est un bon camouflage.

-Qu’en est-il des milliers de religieuses? Laissons la réponse à Marie-Paul Ross, religieuse et sexologue : «Je suis toujours abasourdie de voir à quel point les (les pas des) religieuses ne savent pas refuser à un laïc, un prêtre, un évêque, un cardinal les faveurs sexuelles qu’ils sollicitent.»(68)

-Certaines femmes violent des hommes, même si cela paraît indicible. Incroyable? Pensons que la violence physique n’est pas essentielle pour imposer un rapport sexuel non désiré. Il y a la violence verbale, psychologique, des ruses, le chantage… Aucune statistique sur ce sujet, car même les scientifiques ne pensent pas à questionner sur ce sujet. Cependant, là où la culture est différente, le viol d’homme apparaît. Par exemple c’est une coutume chez les Trobriandaises d’agresser les étrangers, (69) prouvant ainsi que la pulsion d’agresser le sexe opposé peut exister dans la gente féminine. On ne peut savoir dans quelle mesure cela arrive en Occident. Peut-on imaginer qu’on accueillerait sérieusement une plainte de harcèlement venant d’un homme? Plus probablement qu’aucun homme ne risquerait d’être l’objet de risée en déposant une plainte. L’image d’un homme normal est d’être toujours en état de désir pour toutes les femmes.


INCESTE, PÉDOPHILIE et VIOLENCE SEXUELLE

Notre société a créé une culture de « colonie captive » fertile pour le délabrement sexuel des humains, comme elle l’est chez les animaux. Marie-Paul Ross, religieuse et sexologue, affirme : « sans aucun doute, la répression d’une pulsion aussi forte que la pulsion sexuelle ne peut que provoquer des déviances hors du commun.» (70)

Pour les hommes, la norme sociale est haute au sujet des pulsions sexuelles. La réalité vécue des hommes est bien en dessous de cette image idéalisée. Cela incite plusieurs hommes à se lancer à la recherche de leur virilité par diverses stimulations et aventures dans un délabrement sexuel. En effet, on constate que la majorité des abus sexuels sur les enfants sont perpétrés par des hommes hétérosexuels de personnalité timide, solitaire et peu informés en matière de sexualité. Certains pédophiles se sentent socialement inadéquats ou inférieurs, ayant une immaturité émotionnelle, des difficultés sexuelles, des problèmes conjugaux et d’alcoolisme(S-page 336)

Les femmes sont clitoridiennes comme il a été décrit plus haut, et la pénétration a peu d’importance pour leur satisfaction sexuelle. Souvent elles ne reçoivent pas de leurs conjoints la satisfaction de leur intense libido. Elles expérimentent plus souvent qu’on pense des aventures extra-maritales qui ne les comblent pas nécessairement davantage. Elles ont souvent recours à la masturbation même si elles préfèrent une sexualité en contact avec une autre personne. Et… elles ont des enfants à portée de main dans leur intimité.

Plusieurs femmes ont tendance à développer avec leur enfant, une relation affective plus intense qu’avec leur conjoint et souvent une relation fusionnelle, sans conjoint. Boris Cyrulnik parle de cette pathologie de la « pléthore affective», comme d’une prison pour l’enfant. (71)(72) Ça fait un beau portrait, mais c’est destructeur pour l’enfant.

L’inceste de femmes (mères, gardiennes, grand-mère…etc.) ne se limite pas à la « pléthore affective », certaines masturbent et suce leur bébé garçon (73). Avec leur fille en très bas âge elles font des pénétrations avec leur doigt ou des objets. (74). Les femmes découvertes, tentent alors de nous faire participer à leur déni en disant que c’est pour calmer l’enfant, et en disant: « qu’est-ce que tu veux que je fasse avec un aussi petit pénis?». Dans les faits, il a été largement prouvé que les femmes sont plus excitées par un fantasme que par une pénétration.

Elles ont une obsession précoce pour le sexe de leur fils, à l’adolescence et plus tard (75)(76) et elles vont parfois jusqu’à des relations complètes à long terme avec leur garçon.

Ceux qui croient qu’il est rare qu’une femme abuse sexuellement d’un enfant, devrait consulter le compositeur chanteur Corneille qui a été abusé par sa tante préférée, alors qu’il avait 7 ou 8 ans. À l’émission « Tout le monde en parle » (Radio-Canada) du 13 novembre 2011, Corneille déclare : «Cet abus m’a détruit autant que ce que j’ai vécu à Kigali». Pourtant, dans les troubles au Rwanda, ses parents et ses 3 frères et sœurs ont été assassinés. Il parle des abus de sa tante dans sa chanson : « Voleuse de lendemain ». Lorsque Dany Turcotte lui dit : «La femme abuseur, c’est quand même plus rare, on n’entend moins parler» Corneille lui répond : «Ce n’est pas plus rare, on n’en parle beaucoup moins, d’une part. D’autre part, pour un jeune garçon abusé par une femme on en parle encore moins… J’avais un malaise en tant qu’homme…Ça vient te confronter avec tout ce que tu peux comprendre de ta virilité.» La plupart des hommes à qui il en a parlé, lui ont dit qu’ils avaient vécu la même chose.


STATISTIQUES FAUSSÉES
Je ne cite pas de statistiques sur les agressions par une femme, parce que celles dont on dispose camouflent cette vérité. On nous cite le nombre d’arrestations et de condamnations pour démontrer que les agresseurs sexuels sont surtout des hommes, alors que les délabrements féminins ne mènent pas à des arrestations et encore moins à des condamnations. Quelles sont les distorsions?

Recherches orientées contre les hommes
Les chercheurs et chercheuses sur la violence exercent presque toujours sous influence féministe ce qui génère une certaine cécité favorable aux femmes. Cette affirmation a du poids quand elle est mentionnée par Daniel Welzer-Lang (77) qui peut rarement écrire un paragraphe sans qualifier les hommes de dominants. Au Québec, les recherches sont généralement faites par le CRI-VIFF qui est particulièrement dédié à la violence faite aux femmes. (78) Il arrive alors souvent qu’on ne pense pas à questionner les hommes sur leur passé de victime d’agression sexuelles (79). Par ailleurs, il n’est pas facile d’obtenir des informations sur l’inceste mère/fils (80). Les agressions de la mère sont souvent interprétées comme actes affectifs, de toilettage, de développement... (81)


Les participants à une recherche ne déclarent pas facilement leur intimité sexuelle, surtout si elle n’est pas conforme à l’image sociale de la masculinité et de la féminité. Les hommes majorent leurs performances sexuelles, alors que les femmes les minorent (82) «Les hommes…n’expriment que très difficilement leur propre situation d’oppression, ou d’agression» (83) Face aux manipulations pour une relation non désirée, une femme se sent agressée, que la relation ait lieu ou non, tandis qu’un homme se sent coupable de résister à une femme (84) « les femmes sont réticentes à admettre qu’elles sont excitées par un érotisme visuel », alors qu’en fait elles répondent autant et même plus que les hommes aux stimuli visuels (S- page 80-99) Elles sont également réticentes à déclarer leur masturbations. Quant au nombre de leurs partenaires sexuels, elles ne déclarent que les plus importants (85)

Les femmes pas souvent dénoncées, tandis que les hommes subissent de fausses allégations
Les agressions sexuelles sont le plus souvent le fait de personnes proches et il est le crime le moins souvent dénoncé aux autorités pour les raisons suivantes : Raconter c’est revivre et on veut effacer le souvenir d’une expérience traumatisante. On se sent coupable, craint d’être blâmé, redoute la publicité importune, craint des représailles de l’agresseur, s’inquiète des conséquences pour l’agresseur ou on a de la méfiance envers la police et le système judiciaire. (S- pages 321-322) Ces sentiments sont certainement plus intenses envers les mères.

La moins dénoncée des agressions sexuelles est certes celles sur les bébés et très jeunes enfants par leur mère dans l’intimité du foyer; « chez ces bébés, on remarque de graves troubles de comportement» (86)

Aujourd’hui on croit facilement et parfois trop lorsque un enfant dit avoir été agressé par un homme. Mais on ne croit pas l’enfant qui dit avoir été agressé par sa mère. On accuse l’enfant de « menteur ». On suppose qu’il « fabule » en interprétant faussement les gestes accomplis. On va jusqu’à lui dire : « Êtes-vous sûr que ce n’était pas votre père? » (87)

Quand un père est conscient d’un abus fait par son épouse, il veut l’aider à changer plutôt que la dénoncer (88) Par ailleurs « L’abus sexuel père-fille est plus susceptible d’être dénoncé aux autorités que les autres variantes de l’inceste » (S- page 336)

Quant aux hommes victime d’une agression ou un viol, ils leur répugnent de le dénoncer. Ils se sentent atteint dans leur masculinité. Ces hommes sont perçus négativement et les médias s’y intéressent rarement (S- page 325)

Par ailleurs, des hommes sont démonisés par de fausses allégations de pédophilie pour simplement avoir apporté de l’aide à de jeunes enfants à l’école, dans les garderies ou ailleurs (89). De fausses accusations d’inceste sont soulevées par des épouses voulant exclure leur conjoint du foyer sans droit de visite aux enfants. De nombreuses fausses allégation d’agressions sexuelles ont été soulevée contre des pères, par leur filles ayant recouvré la supposée « mémoire réprimée » lors de psychanalyse. Ce fut la cause de nombreuses erreurs judiciaires. (90)(91)(92)(S- pages 338-339)


Clémence des policiers et des juges envers les femmes
La police inculpe moitié moins les jeunes filles que les jeunes hommes, et les juges disculpent les filles 4 fois plus que les garçons (S- page 337)

« Les femmes majeures ou mineures sont moins emprisonnées que les hommes pour des faits similaires, deux fois plus souvent acquittées, condamnées à des simples amendes, à des peines de substitution ou encore elles bénéficient de dispense de peine » (93)

Michèle Agrapart-Delmas, psychologue criminologue, après avoir expertisé une criminelle en série, «douce, gentille, un peu pleurnicharde», elle écrit : « …peut-être aurais-je pu passer à côté de sa dimension perverse et manipulatrice, mais c’est justement parce que je suis une femme (et que je connais le cirque que nous sommes capables de faire à un homme), que je n’ai pas été abusée…Ce dossier, après bien des autres, m’a appris que jamais un expert (homme) ne doit conclure à l’absence totale de dangerosité. Et qu’il vaut mieux nommer des experts femmes pour expertiser d’autres femmes.» (94)

Alors que les femmes sont présumées non-coupables malgré des preuves lourdes, les hommes sont fortement présumés coupables (95)

DÉVASTATEURS, LES ABUS SEXUELS D’UNE MÈRE
Est un abus sexuel d’un enfant, tout contact sexuel (toucher non approprié, contact buccogénital, pénétration), toute incitation à un contact, toute exposition à des scènes de nature sexuelle, qu’il y ait eu violence ou non. Ces contacts atteignent une plus grande gravité lorsqu’il y a exploitation de la naïveté et de la confiance de l’enfant envers un adulte. (S- page 335) Et c’est la mère, la personne envers laquelle l’enfant a la plus grande confiance naïve, et secondairement envers toutes les femmes car tout enfant a été prévenu très jeune de se méfier des hommes.

Le pire des abus est celui d’une mère car il démoli l’attachement sécuritaire qui est un besoin vital de l’enfant. Une jeune fille abusée par sa mère peut développer un dégoût et même une haine de sa propre féminité. Pour un garçon, l’abus d’une mère est «un véritable passeport pour la folie » pouvant mener au meurtre en série et au suicide. (96) (97) (98) (99)

«Le drame de l’inceste n’est pas tant la consommation, plus ou moins complète, de l’intimité entre deux proches parents…mais du fait de l’intrusion d’une sexualité d’adulte dans la construction d’un être humain en cours de développement, brisant si souvent les étapes de cette construction… Les actes pédophiles… sont autant incestueux en raison de la valeur parentale de ces proches de l’enfant : instituteurs, psychologues, éducateurs, voisins, amis de la famille…l’enfant « incesté» n’a plus aucune possibilité de recours vers les adultes sécures que sont les parents, puisqu’ils sont acteurs et parfois complices du crime» (100)

LES VERROUS

Au début de ce texte nous avons déterminé qu’il y avait chez les humains 3 verrous contre l’inceste et les violences sexuelles, soit : L’attachement familial, la socialisation et la liberté sexuelle.

Nous avons tenté de démontrer que le verrou de la liberté sexuelle est grandement altéré par nos préjugés, notre incompréhension, notre culpabilité et la répression culturelle et religieuse, favorisant le délabrement sexuel.

De prochains textes porterons sur les premières années de vie et développerons sur l’attachement et la socialisation primaire du bébé, les deux autres verrous.



SUGGESTIONS

1- Que les pouvoirs publics financent les recherches sur les hommes et les femmes sous un organisme impartial comme la Commission des droits de la personne.
2- Que les hommes acceptent leur condition, s’y adaptent et en soient fiers (101)
3- Que l’éducation sexuelle des jeunes ne craigne pas d’aborder l’aspect plaisir et particulièrement, souligner que le clitoris de la femme pourrait être plus stimulé dans les positions de la levrette, de la brouette ou la femme chevauchant l’homme couché… aussi que l’abstinence réduit la libido (102). Finalement qu’on puisse dire, avec Jocelyne Robert : « lorsque la sexualité sera facteur et théâtre d’humanité, plutôt que…, nous saurons que la révolution sexuelle est vraiment en marche»(103)
4- Que la pornographie soit démystifiée auprès des jeunes


BIBLIOGRAPHIE
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16-Cyrulnik Boris, La naissance du sens, Hachette 2003 page 104 à 155
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22-Leleu Gérard, Comment la faire jouir, Leduc S. 2010. Page 30
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26-Leleu Gérard, Comment la faire jouir, Leduc S. 2010. Page 11
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28-Mimoun Sylvain, Ce que les femmes préfèrent, Albin Michel 2008. Page 9-169 à 175
29-Picq Pascal, Brenot Philippe, Le Sexe, l’Homme & l’Évolution, Odile Jacob 2009 page 149
30-Cyrulnik Boris, Les nourritures affectives, Éditions Odile Jacob pages 72 à 78
31-Virag Ronald, Le sexe de l’homme, Albin Michel 2011 page 24 à 26
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33-Veyne Paul, Quand notre monde est devenu chrétien (312-394), Albin Michel 2007.pages 72 à 79
34-http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain)
35-Bologne Jean-Claude, Histoire du mariage en Occident. Hachette 2005. Pages 80 à 93+135
36-Virag Ronald, Le sexe de l’homme, Albin Michel 2011 pages 172-173
37-Colson Marie-Hélène, La sexualité féminine, Le Cavalier Bleu 2007 pages 108-109
38-Picq Pascal, Brenot Philippe, Le Sexe, l’Homme & l’Évolution, Odile Jacob 2009 page 227
39-Agrapart-Delmas Michèle, Femmes fatales, Les criminelles approchées par un expert MAX MILO 2009. Page 31
40-Laporte Philippe, L’Érotisme ou le mensonge de Freud, Paris : Connaissances et savoir, 2009 pages 84 à 87
41-Le philosophe Philon d’Alexandrie voyait dans la circoncision une renonciation symbolique aux péchés de la chair et le théologien Maïmonide y voyait une diminution du plaisir pour raison morale …Une des significations données à la circoncision dans le judaïsme est la volonté divine de ne pas laisser la sexualité retomber dans l’animal, la vulgarité et la débauche. Cela est en fait un des leitmotive de la sexualité juive, et c’est d’ailleurs la raison de nombreuses lois concernant la sexualité http://fr.wikipedia.org/wiki/Circoncision
42-Robert Jocelyne, Le sexe en mal d’amour, Éditions de l’homme 2005.
43-Laporte Philippe, L’Érotisme ou le mensonge de Freud, Paris : Connaissances et savoir, 2009 page 127
44-Picq Pascal, Brenot Philippe, Le Sexe, l’Homme & l’Évolution, Odile Jacob 2009 page 144
45-Picq Pascal, Brenot Philippe, Le Sexe, l’Homme & l’Évolution, Odile Jacob 2009 page 197
46-Laporte Philippe, L’Érotisme ou le mensonge de Freud, Paris : Connaissances et savoir, 2009 pages 65-66
47-Aron Serge et Passera Luc, Les sociétés animales, De Boeck 2009. Page 55-56
48-D’Agenais Daniel, La fin de la famille moderne, Les presses de l'Université Laval, 2000 page 137
49-Binet Clotilde et Gastineau Bénédicte, Madagascar, de la permissivité au tabou (du XVIIIe siècle à nos jours) dans Blanchard Véronique, Revenin Régis, Yvorel Jean-Jacques; Les jeunes et la sexualité, Initiations, interdits, identités (XIXe-XXIe siècle) Autrement 2010. Pages 330
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59-Mimoun Sylvain, Ce que les femmes préfèrent, Albin Michel 2008 page 40
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