V - ITINÉRANCE : DE LA DÉCHÉANCE À L’ESPÉRANCE

Pourquoi 86% des itinérants sont des hommes?

Trop souvent la politique concernant les itinérants dans le centre-ville, vise la "réduction des méfaits" et à "favoriser la cohabitation" avec les résidants. Décidément, on a une politique plus humaine envers les chiens errants! Il faudrait plutôt avoir comme objectif de promouvoir une compréhension de cette problématique et de mettre en œuvre des solutions pertinentes.

Les itinérants, qui sont-ils?

Il est question ici des itinérants qui errent sur le domaine public spécialement en mendiant. Les itinérants, en parlant de leur milieu, incluent dans l'expression "nous autres", « les bandes de jeunes, les prostitués et leurs proxénètes, les revendeurs de drogue et les usuriers » (1). Parmi les itinérants on trouve des mineurs en fugues, lesquels sont souvent approchés, dès leur arrivée dans les stations d'autobus, pour être revendeurs de drogues. l'UQàM, la Grande Bibliothèque, le complexe Desjardins, et d’autres lieux publics sont envahis annuellement par milliers de consommateurs de drogues, obligeant ainsi ces institutions à engager nombre de gardiens pour contrôler cette problématique.

LA DÉCHÉANCE

Souffrance de l’âme :Tous souffrent d'un mal à l'âme à divers degrés depuis leur naissance, et pour certains c’est plus grave. En 1990, Pierre Simard écrit que 39% souffrent de maladie mentale majeure, 53% ont connu la prison, 74% sont toxicomanes, et que la croissance de ce phénomène est explosive (3000 par année) (2). Aujourd'hui, 22 ans plus tard, où en sommes-nous rendus?

Vie d’enfer : Il y a vol et violence entre eux, ainsi que des rapports conflictuels avec les divers acteurs sociaux. Lorsqu'ils sont victimes, ils s'attribuent une part de responsabilité et ils craignent même l'intervention des professionnels de la santé de peur d'une intervention policière car souvent ils sont l'objet de recherche judiciaire (3).

Les fausses causes : Ce n'est pas la pauvreté qui mène à cette vie de souffrance. Il y a 500 000 pauvres à Montréal, mais ce n’est qu’une minorité qui est itinérante dans nos rues. En fait, les 2/3 des itinérants proviennent généralement d'une famille à revenu moyen ou élevé. Plus de la moitié possèdent un métier ou une profession et presque tous ont une expérience de travail. Une forte majorité (77%) a connu la vie de couple et a vécu avec ses enfants (4) Selon Marguerite Michelle Côté, au sujet des jeunes qui prennent la rue, il ne fait aucune différence que leurs parents soient séparés ou non ou que leurs parents soient permissifs ou non. « En résumé, ni la classe sociale, ni l’état civil des parents, ni le rang et le nombre d’enfants dans la famille ne semblent jouer un rôle déterminant … » (5)

La vraie cause: Marguerite Michelle Côté écrit à ce sujet que « La situation qui caractérise l’enfance…est un véritable cocktail fait d’abandon, de négligence, de violence psychologique et, souvent, physique et sexuelle ». La vie en petite enfance est toutefois imprécise car « Les récits de vie ne remontent jamais plus loin que l’âge de quatre ans …» (6). Il semble toutefois que c’est vraiment dans cette période entre 0 et 4 ans que se situe la cause la plus déterminante. Généralement, il y a peu de violence contre le bébé. Au minimum, on le nourrit et lui donne les soins primaires pour l’empêcher de pleurer. Mais, ceci est loin d’être suffisant car le bébé n’est pas un simple tube digestif. Il est social. À leur naissance, les bébés ne présentent aucun symptôme prédisposant à l’itinérance. Ils cherchent à communiquer avec l’entourage : ils sont empathiques et même altruistes (7), ils cherchent à s’imprégner de la société (8). Pour l’accompagner dans cette activité d’intégration dans la société, les bébés ont besoin de 2, 3, 4 adultes d’attachement (9) qui échangent avec lui par la parole, le toucher, l’odorat et surtout le regard (10). Malheureusement trop souvent, ils n’ont qu’un adulte. Même dans les couples, celui qu’on dit « père » n’est souvent que l’époux-géniteur-pourvoyeur et n’est pas tellement «adulte d’attachement » important pour le bébé. Une absence d’échange adulte/bébé peut causer la mort du bébé (11) tandis qu’une pauvreté d’échange adulte/bébé cause un désancrage social qui s’imprègne dans sa vie naissante et marquera sa vie d’adulte. (12) Ceux qui n’ont pas appris, dans leur petite enfance, la réciprocité dans les relations sociales(13), héritent d’un manque d’empathie et développent la tendance à devenir des adultes antisociaux (14) aux relations instables (15), les prédisposant ainsi à l'itinérance entre autre. La cause de l’itinérance est beaucoup plus ce déficit d'ancrage social dans la petite enfance, que la relation inadéquate avec les parents dans l'adolescence.

Surtout des hommes, pourquoi? 86% des itinérants sont des hommes. (16) Leur personnalité d’itinérant se prépare dans l’enfance (17). Pourtant l’oppression des parents pèse moins lourd pour les garçons que pour les filles. Une recherche de Poirier et al. 1999, démontre que "la tonalité dominante des perceptions à l'égard des parents est faite d'insuffisance chez les sujets masculins et de menace chez les femmes" (18). La carence chez les garçons semble s’être développée surtout au cours de leur vie de bébé. Dans cette période de 0 à 2 ans, les garçons souffrent plus que les filles d’une pauvreté de la relation parent/bébé. Dès la grossesse, la naissance d’un garçon semble moins désirée que celle d’une fille. En effet, les femmes se font avorter plus souvent lorsque le bébé prévu est un garçon. Et après la naissance? Boris Cyrulnick écrit à ce sujet: "Les mères sollicitent les bébés filles trois fois plus que les bébés garçons" (19). Cette pauvreté de désir et de stimulation relationnelle marquent les hommes au cours de toute leur vie d'adulte (20). À cela s'ajoute le développement de la honte chez l'homme. Voir à ce sujet les 2 textes de Robin Desgars sur « LA HONTE DES HOMMES »(21). Notons que ces facteurs sont à l'origine non seulement de l’itinérance, mais aussi du décrochage scolaire, de la prise de risques, de la criminalité et du suicide.

Des ressources qui aggravent la déchéance?: Véronique Lussier et Mario Poirier écrivent: "Devant l'omniprésence, le rajeunissement et la diversification de la population itinérante, le risque est grand de chercher à dissoudre cette problématique complexe dans d'autres problématiques étroitement circonscrites (santé mentale, toxicomanie, criminalité, etc.)..." (22). Et Danielle Laberge précise: "La nature et l'organisation des services ne sont pas dictées par les seuls impératifs du problème auquel ces mêmes services tentent de répondre. Ils se développent en fonction d'autres considérations -organisationnelles, politiques, financières- qui n'ont rien à voir avec le phénomène lui-même"(23) Rose Dufour et Brigitte Garneau ajoutent que "la nature de l'aide que notre société d'assistance leur apporte est questionnable en ce qu'elle multiplie les dons sans inviter au contre-don"(24) Les organismes communautaires, afin d’appuyer leur demande de subventions, font valoir, souvent à tort, qu’ils agissent sur la problématique de l’itinérance. Pour mieux défendre leur objectif, ils entremêlent sous l’expression « causes multifactorielles » tant les conséquences que les concomitances et en oublient les vraies causes. Par exemple, les organismes luttant pour le logement social, invoquent l'image de l'itinérance pour obtenir des subventions tant pour leur organismes que pour la construction de logements sociaux. Toutefois, l'errance n'est nullement causée par un problème de logement. Ces dernières années, il s'est construit dans Ville-Marie des centaines de logements subventionnés, s’ajoutant aux milliers déjà existants. Aujourd’hui, ces logements sont occupés surtout par des gens qui proviennent hors de l'arrondissement. Ce faisant la population à faible revenu augmente dans l'arrondissement et servira à justifier la construction de nouveaux logements sociaux lesquels serviront eux aussi à augmenter encore la population des faibles revenus et qui...On en est présentement à 47.5% de pauvres dans les faubourgs et cette routine en boule de neige vise à y créer un véritable Ghetto. Ces dernières années on a construit, toujours dans Ville-Marie, des centaines de chambres pour itinérants, ce qui n’a pas diminué la problématique. On est rendu à servir 110 000 nuitées dans les 3 plus grands refuges à Montréal. On peut également se demander dans quelle mesure les organismes d’aide alimentaire favorisent la dépendance plutôt que l’autonomie. Chose certaine il y a là aussi l’effet Ghetto. La loi du Québec « visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale » spécifie que « les effets de la pauvreté et de l’exclusion sociale freinent le développement économique et social de la société québécoise dans son ensemble et menacent sa cohésion et son équilibre » (25) Non seulement l’effet ghetto nuit à Ville-Marie, mais aussi n’aide nullement les personnes à s’intégrer socialement car on les repousse hors de leur milieu d’appartenance.

L'ESPÉRANCE

Selon Pierre Simard 79% des itinérants ont espoir en une vie meilleure et "une bonne partie des clochards peuvent être aidés et réinsérés dans un processus de croissance personnelle s'ils reçoivent l'aide appropriée" (26). L’arrondissement Ville-Marie devrait s’assurer de promouvoir une politique d’intervention adaptée à la problématique de l’itinérance. Si pour une blessure physique on recoure à un professionnel de la santé, il s'impose tout autant pour les blessures psychologiques des itinérants, que le premier intervenant ne soit pas un policier ou un simple citoyen, mais un psychothérapeute (27) spécialisé en itinérance (28). Cette politique d’intervention devrait comprendre les points suivants :

Interventions:

1-Qu’un repère soit ouvert 24/7, de préférence près de l’organisme Cactus, et qui comprendrait le bureau du responsable des problématiques sociales, des psychothérapeutes spécialisés en itinérance, en andrologie et en psychologie sociale. Le mandat serait, entre autre:
a) Intervenir immédiatement auprès des itinérants qui leur sont signalés. Intervention par des psychothérapeutes du même sexe que l’itinérant
b) Accueillir les itinérants et les orienter vers une ressource temporaire s’il y a lieu
c) Établir avec l’itinérant un plan d’action pour améliorer sa santé mentale et favoriser son intégration sociale. L’orienter vers les ressources adéquates
d) Faire un suivi de ce plan
e) Recommander, au besoin, que l’itinérant soit mis sous la protection de la Curatelle publique
f) Travailler avec les organismes sociaux pour les aider à s’orienter vers des modes d’action mieux adaptés aux problématiques sociales.
g) Donner des avis pertinents aux subventionnaires : gouvernements, députés, organismes public et institutions privées.
h) Qu’un rapport annuel soit remis à l’arrondissement comprenant notamment des recommandations pertinentes

2-Que tout commerçant dispose à l’intention de ses clients:
a) Des feuillets d’information sur l’itinérance et sur l’effet plutôt destructeur de donner directement aux mendiants
b) Un tronc pour recevoir les dons destinés au financement des programmes c) Des cartes d’affaire comprenant l’adresse du repère ainsi qu’un numéro de téléphone à 3 chiffres pour obtenir un intervenant psychothérapeute.

3- Que les citoyens remettent cette carte aux mendiants et qu’un téléphone soit fait pour demander un intervenant (avec les précautions nécessaires pour ne pas se faire voler son téléphone)

Les programmes:

4- La première démarche à laquelle l’itinérant serait normalement invité viserait le développement de l'intelligence émotionnelle et donc du bonheur et de la survie(29) (30)

5- Qu’on développe des programmes de « contre-don », et qu’on implante la valeur de réciprocité dans les programmes existants (31) (32). Par exemple, les itinérants pourraient entretenir un jardin le toit du CHUM, à l’intention des malades.

6- On pourrait développer divers ateliers au Comité Social Centre-Sud, visant à développer l’autonomie et les habiletés des itinérants.

Autres suggestions

7- Que l'arrondissement prenne l'initiative de proposer un réaménagement des ressources. Madame Danielle Laberge a déjà dit qu’un apport d’argent supplémentaire n’est pas nécessaire, qu’il suffit d’aménager les ressources de façon plus adéquate.

8- l’École nationale de police du Québec tient compte de la condition physique des candidats. Elle devrait aussi tenir compte de leur aptitude naturelle à l’empathie qui est très importante dans toute communication et même dans les enquêtes. Un test pourrait être fabriqué à cette fin en consultant celui de J. Hall (33). De plus, le programme de cette École devrait inclure le développement de l’empathie.

9- Une formation d’intervenant en itinérance du Centre Dollars-Cormier devrait spécialement être donnée aux futurs policiers à l'école de police de Nicolet.

10- On devrait instaurer un intense programme de publicité anti-drogue, faisant valoir particulièrement que toute drogue nuit aux relations sociales en altérant les perceptions de la réalité, les émotions et les comportements. Il devrait être interdit de banaliser la consommation de drogue dans les médias d’information.

11- Cactus devrait faire plus que d’aider à l’injection de drogue. On devrait y vendre certaines drogues de qualité à prix concurrentiel et ainsi tuer le marché noir de la criminalité. Je fais cette suggestion tout en doutant fort qu’on ait le courage de concurrencer le crime organisé. C’est plus facile de faire avec.

NOTES ET RÉFÉRENCES

(1) Brassard Renée, Cousineau Marie-Marthe, Victimisation et prise en charge des itinérants : entre aide et contrôle, dans : Laberge Danielle, L’errance urbaine, Multimonde 2000 page 370
(2) Simard Pierre, Le clochard de Montréal. Une histoire à coucher dehors, Éditions Saint-Martin, cop. 1990 page 158
(3) Brassard Renée, Cousineau Marie-Marthe, Victimisation et prise en charge des itinérants : entre aide et contrôle, dans : Laberge Danielle, L’errance urbaine, Multimonde 2000 page 366 à 375
(4) Simard Pierre, Le clochard de Montréal. Une histoire à coucher dehors, Éditions Saint-Martin, cop. 1990 pages 155-166
(5) Côté Marguerite Michelle, Les jeunes de la rue, Liber 2002 pages 10, 58 à 64
(6) Côté Marguerite Michelle, Les jeunes de la rue, Liber 2002, pages 63-64 (7) Lecomte Jacques, La bonté humaine: Altruisme, Empathie, Générosité, Odile Jacob 2012, page 224 à 237
(8) Cyrulnik Boris, La naissance du sens, Hachette 2003
(9) Un adulte d’attachement est une personne qui accompagnera le bébé en principe jusqu’à sa vie de jeune adulte. Les gardiennes et employés de garderies ne sont donc pas des adultes d’attachement, car bébé devra très tôt en vivre un deuil. Par ailleurs, dans sa socialisation, bébé a besoin d’un échantillon social de quelques adultes d’attachement avec leur diversité de personnalité
(10) Goleman Daniel, Cultiver l'intelligence relationnelle, Robert Laffont Pocket Évolution 2009, pages 246 à 260
(11) De Waal Frans, L’âge de l’empathie, Arles (France) Leméac (Montréal) 2011, pages 27-28
(12) Goleman Daniel, Cultiver l'intelligence relationnelle, Robert Laffont Pocket Évolution 2009, pages 265 à 276
(13) Dufour Rose, Garneau Brigitte, Trois vilains petits canards. Étude sur la filiation de parenté et la désaffiliation sociale, dans: Laberge Danielle, L'errance urbaine, Éditions MultiMonde, 2000, page155.
(14) Goleman Daniel, Cultiver l'intelligence relationnelle, Robert Laffont Pocket Évolution 2009, pages 164-271
(15) Goleman Daniel, Cultiver l'intelligence relationnelle, Robert Laffont Pocket Évolution 2009, pages 348-349
(16) Institut de la statistique du Québec, Enquête auprès de la clientèle des ressources pour personnes itinérantes des régions de Montréal-Centre et de Québec, 1998-1999 Volume 2, Les publications du Québec. Page 127
(17) Institut de la statistique du Québec, Enquête auprès de la clientèle des essources pour personnes itinérantes des régions de Montréal-Centre et de Québec, 1998-1999 Volume 2, Les publications du Québec. Page 126
(18) Lussier Véronique, Poirier Mario, Parcours de rupture ou quête de reconnaissance et d'identité? L'impact des représentations parentales sur l'itinéraire de jeunes itinérants et itinérantes de Montréal, dans: Laberge Danielle, L'errance urbaine, Éditions MultiMonde, 2000, page166
(19) Cyrulnik Boris, Sous le signe du lien, Hachette 1989 page 65
(20) Goleman Daniel, Cultiver l'intelligence relationnelle, Robert Laffont Pocket Évolution 2009, pages 265 à 276
(21) Origine : http://robindesgars.blogspot.ca/2011/02/la-honte-des-hommes-origine-et.html Conséquences : http://robindesgars.blogspot.ca/2011/03/honte-des-hommes-consequences.html
(22)Lussier Véronique, Poirier Mario, Parcours de rupture ou quête de reconnaissance et d'identité? L'impact des représentations parentales sur l'itinéraire de jeunes itinérants et itinérantes de Montréal, dans: Laberge Danielle, L'errance urbaine, Éditions MultiMonde, 2000, page161
(23) Laberge Danielle, L'errance urbaine, Éditions MultiMonde, 2000, page 433 à 435
(24) Dufour Rose, Garneau Brigitte, Trois vilains petits canards. Étude sur la filiation de parenté et la désaffiliation sociale, dans: Laberge Danielle, L'errance urbaine, Éditions MultiMonde, 2000, page156.
(25) L.R.Q., chapitre L-7, 3e alinéa du préambule http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/L_7/L7.html
(26) Simard Pierre, Le clochard de Montréal Une histoire à coucher dehors, Éditions Saint-Martin, cop. 1990 page 159
(27)http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=%2F%2FC_26%2FC26R222_1.htm
(28) Le Centre Dollars-Cormier donne une formation d’intervention en itinérance : http://www.centredollardcormier.qc.ca/cdc/index.html
(29) De Waal Frans, L’âge de l’empathie, Arles (France) Leméac (Montréal) 2011, pages29-55-56-249
(30) http://www.entrepotnumerique.com/o/242/p/4010?l=fr&r=http://iris.banq.qc.ca
(31) Dufour Rose, Garneau Brigitte, Trois vilains petits canards. Étude sur la filiation de parenté et la désaffiliation sociale, dans: Laberge Danielle, L'errance urbaine, Éditions MultiMonde, 2000, page156.
(32) Lecomte Jacques, La bonté humaine: Altruisme, Empathie, Générosité, Odile Jacob 2012, page 150 à 162, 245 à 248
(33) J. Hall, The PONS Test and the Psychometric Approach to Measuring Interpersonal Sensitivity dans J. Hall et F.Bernieri, Interpersonal Sensitivity : Theory and Measurement, Mahwah, N.J : Erlbaum, 2001

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